L’essor de la contrefaçon

Plus de la moitié des jeunes Européens déclarent avoir acheté en ligne au moins un produit de contrefaçon au cours de l’année écoulée. Si la contrefaçon est un délit, certains économistes estiment qu’elle a des effets positifs pour l’industrie du luxe.

L’actu

Un peu plus de la moitié (52 %) des jeunes Européens ont acheté en ligne au moins un produit de contrefaçon entre février 2021 et février 2022, selon une étude publiée jeudi dernier par l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle, une agence de l’UE.

Cette étude, menée auprès de plus de 22 000 jeunes âgés de 15 à 24 ans dans les 27 États membres de l’UE, rapporte que 37 % d’entre eux ont acheté volontairement un produit de contrefaçon. La première raison avancée par ces acheteurs est le coût avantageux des produits de contrefaçon, dont la plupart sont des vêtements et accessoires (17 %), des chaussures (14 %), des appareils électroniques (13 %) ainsi que des produits d’hygiène, cosmétiques et de parfumerie (12 %).

Plus d’un quart (26 %) des répondants ont déclaré qu’ils ne savaient pas s’ils avaient acheté un produit de contrefaçon, expliquant pour la plupart d’entre eux ne pas savoir faire la distinction entre un produit authentique et sa copie. Si les contrefaçons portent souvent sur les biens de luxe, elles concernent de nombreuses autres marchandises telles que le prêt-à-porter, les aliments, les jouets, les pièces détachées ou encore les médicaments.

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