L’agriculture biologique

La Cour des comptes a dénoncé dans un rapport publié jeudi un soutien public insuffisant à l’agriculture biologique. Apparue en France dans les années 1950, elle est soutenue par les pouvoirs publics depuis les années 1990.

L’actu

En France, l’agriculture biologique a connu en une décennie « un changement d’échelle », a souligné la Cour des comptes, chargée du contrôle de la dépense publique, dans un rapport publié jeudi dernier. Elle estime cependant que « la politique de soutien à l’agriculture biologique reste insuffisante ».

En 2021, les fermes bio représentaient 13,4 % de l’ensemble des exploitations françaises, contre 4 % en 2010, et occupaient 10,3 % de la surface agricole utile (SAU), contre 3 % en 2010. La SAU comprend les terres arables (grandes cultures, jachères, etc.), les surfaces toujours en herbe (prairies naturelles, alpages, etc.) et les cultures permanentes (vignes, vergers, etc.), sans inclure les bois et forêts.

Malgré cet essor, l’État français n’atteindra pas les objectifs qu’il s’était fixés pour 2022, prévient la Cour des comptes. En 2017, il prévoyait la conversion en bio d’au moins 15 % de la SAU à cette date. Il prévoyait également que les repas servis dans les cantines publiques (hors restauration collective au travail du secteur privé) comptent au moins 20 % de produits biologiques au 1er janvier 2022. Ils en comptent moins de 7 %.

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