L’action publique en faveur de la transition énergétique

Les États-Unis viennent d’adopter le plus vaste plan de leur histoire en faveur de la transition énergétique. Les pays disposent de nombreux outils pour orienter leurs économies vers des énergies moins émettrices de gaz à effet de serre.

L’actu

Le président des États-Unis, Joe Biden, a promulgué la semaine dernière la loi sur la réduction de l’inflation adoptée quelques jours plus tôt par le Congrès (l’équivalent du Parlement). Si elle comprend des mesures en faveur de la santé, son objectif est surtout de favoriser la transition énergétique du pays. Ainsi, sur une enveloppe de près de 440 milliards de dollars (433 milliards d’euros) de dépenses, 369 milliards de dollars sont destinés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % en 2030 par rapport à celles de 2005.

Cette loi prévoit de nouvelles dépenses pour augmenter la capacité de fabrication d’éoliennes, de panneaux solaires ou encore de batteries ainsi que des crédits d’impôt permettant de renforcer l’efficacité énergétique des sites industriels, d’installer des panneaux solaires sur les logements ou encore d’acheter des véhicules électriques, y compris d’occasion. Les États-Unis sont les premiers producteurs mondiaux de pétrole et de gaz naturel, selon les données de l’EIA, l’agence publique américaine chargée de l’information sur l’énergie.

Il s’agit du plus grand plan d’investissement jamais engagé par le pays pour « faire face à la crise climatique » et renforcer la « sécurité énergétique » des États-Unis, selon la Maison-Blanche. La loi prévoit de financer ces mesures en grande partie à travers une augmentation des impôts des grandes entreprises, dont les bénéfices doivent être taxés au minimum à 15 %. Joe Biden a précisé qu’à l’heure actuelle, 55 grandes entreprises ne s’acquittent d’aucun impôt fédéral.

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